Préparer sa retraite n’est pas le sujet le plus fun de la vie d’adulte. Mais tout le monde sait à quel point c’est important et en y passant un peu de temps on peut la préparer sans que ça coûte une fortune voir même, ne rien couter du tout !
Mais avant de se plonger dans les détails des méthodes pour y arriver, il faut planter le décor en répondant à quelques questions de base :
Quand commencer à préparer sa retraite ?
Dès l’obtention d’un CDI (en Suisse c’est aux alentours de 25 ans, mais pas de panique si c’est plus tard ! Il est intéressant de le faire avant 45 ans.)
Où sont valables ces méthodes ?
Dans le canton de Genève, pour autant les autres cantons ne sont pas en reste (pour plus d’informations sur la prévoyance dans les autres cantons)
Pousser l’optimisation de vos dépenses fiscales et en assurances, au maximum
Le premier scénario que je vous propose consiste à économiser et réinvestir cet argent dans la préparation de votre retraite.
En regardant ses dépenses en impôts et en assurances de très près (sans pour autant être mal couvert), on peut réaliser des économies très importantes ; jusqu’à 200.- par mois et par personnes sur les assurances maladie par exemple.
On peut doubler le montant de cette économie si on fait attention à la totalité de son portefeuille d’assurance.
Economiser sur son assurance
Un petit mot sur l’économie dont on vient de parler : Les sites de comparaison d’assurance telle que « Comparis » ne suffisent pas !
Leur formulaire fastidieux et la présentation des différentes offres peuvent paraitre convaincantes et laisser penser « qu’on a fait le maximum ».
Mais ce n’est pas suffisant, d’abord parce que ces sites ne travaillent pas avec toutes les assurances et proposent donc un comparatif incomplet, mais aussi parce qu’ils affichent des prix (même les offres les plus intéressantes) avec des marges confortables pour l’assureur. Seul un courtier ou un agent en assurance pourra négocier un contrat plus intéressant.
Lors de la négociation de votre contrat, le courtier représente plus qu’un contrat, contrairement à un particulier qui cherche à changer d’assureur.
C’est un partenaire, un apporteur d’affaire avec lequel la compagnie veut travailler sur le long terme pour engendrer plus de contrats dans le futur. Il a donc un pouvoir de négociation bien plus grand afin d’obtenir la meilleure.
De plus, les prestations d’un courtier sont souvent gratuites pour le client (en tout cas, elles le sont chez Conseil Helvétique).
Revenons à notre prévoyance à 0.-
Même si ces économies ne vont pas vous permettre de vous payer un tour du monde, elles pourront vous permettre de vous mettre à l’abri pour vos vieux jours.
Vous vous demandez de combien exactement ? On va faire le calcule ensemble :
Pour un jeune diplômé qui obtient son premier CDI à 25 ans, le salaire moyen est de 58’723,00 CHF par an (soit 4 893,58 CHF par mois). Avec une augmentation annuelle de son salaire de 0,4% par an (la encore c’est une valeur moyenne sans évolution de poste), son salaire moyen sera de 63 674,69 CHF.
Selon l’échelle 44 (indice avec lequel la rente du 1er pilier est calculée) sa rente 1er pilier sera de 2 086,00 CHF.
Pour son 2ème pilier, auquel on cotise à 50% et l’employeur prend en charge les 50% restants (certains prennent en charge 100% du deuxième pilier de leurs employés). Dans notre exemple, pour un Suisse « moyen » la rente mensuelle auquel il aurait accès grâce à son deuxième pilier serait de 3 444,50 CHF.
Enfin, avec un 3ème pilier commencé à 25 ans dont les cotisations annuelles sont strictement constituées :
- Des économies réalisées sur son portefeuille d’assurance
+
- Des économies fiscales réalisé
On peut atteindre une annualité d’environs 3 120.- par an.
L’âge de la retraite en suisse étant de 65 ans, le montant de son 3P sera de 186 895,57 CHF (avec un taux d’intérêt de 2% de rendement par an, qui est la moyenne de ces dernières années).
Au moment de la retraite, on peut largement espérer avoir une rente mensuelle s’élevant à 5 530,50 CHF et un 3ème pilier s’élevant à 186 895,57 !
Négocier avec son employeur
Le deuxième scénario envisageable pour préparer sa retraite à moindre coût, est de négocier la participation de votre employeur dans votre prévoyance. En effet, la cotisation pour le premier pilier pourrait être « remboursée », ou comprise dans votre salaire.
Le deuxième pilier peut être pris en charge à 100% par l’entreprise, ce qui est le cas plus souvent qu’on le croit.
Enfin, plus rare, mais faisable, est le troisième pilier payé par l’employeur, ce cas est plus rare, car méconnu et peu tout à fait être mentionné lors d’un entretient. Le gain pour le salarié est évident et l’employeur peut déduire fiscalement (somme soustraite d’un revenu, avant le calcul de l’impôt) la somme engagée chaque année, c’est gagnant-gagnant. Bien sûr, dans ce scénario les montants sont sujets à négociations.
Pour finir…
Préparer sa retraite pour rien du tout en suisse est une réalité, néanmoins les situations énoncées précédemment ne représentent pas tous les cas de figure. Mais en appliquant certains de ces principes, de belles économies sont possibles pour tous et pour toutes. Pour plus d’infos, suivez le lien.
Enfin, le système « traditionnel » établi en suisse pour préparer sa retraite peut parfois ne pas correspondre à vos ambitions, dans ce cas nos conseillers pourront vous aiguiller sur les solutions alternatives qui sont faites pour vous.